MODWHEEL MERCREDI 20 JUILLET 2022

C’est toujours un bel avantage que nous avons de découvrir les premières parties que propose le « Live au Campo » à Perpignan. Et c’était le cas ce jeudi 20 Juillet avec la programmation du groupe Modwheel.

Mathilde, Benjamin, Robinson et Gary, chant, claviers, basse et batterie, tout de blanc vêtus, avec cette belle présence sur scène, nous ont offert leur musique pop et leur groove efficace.

A écouter sans tarder en particulier leur dernier single « Teardrops » sur toutes les plateformes de streaming.

MIKA MERCREDI 20 JUILLET 2022

Il fait plutôt chaud, un petit air augure d’un très léger rafraîchissement, le Campo Santo se teinte aux couleurs des fans de Mika. Fleurs, chapeaux pastels, capes aux teintes douces, photos de groupe pour dire « on y était… encore une fois ».

On sent bien qu’il va nous préparer quelque chose de « spécial » l’artiste de la soirée. Et alors que nos yeux fixent la scène, lui, depuis quelques minutes déjà, est assis en haut des gradins et se délecte sans doute de notre impatience de le voir arriver.

Pari gagné, il déboule et fait lever la foule comme un seul homme, la parcourt, la franchit, la traverse « Big girls you are beautiful » Ca dure bien un petit moment et chacun, chacune, a son petit bout de Mika tout près, tout près.

C’est parti… sur scène il « déchire » son costume violet, reste torse nu (il se rhabillera plus tard d’un tee-shirt coeur)… et nous emporte avec ses musiciens, piano, guitares, clavier et batterie. Ah il ne fallait pas arriver en retard…

Je vous énumère quelques titres……. Relax, Boom Boom Boom, Love today, Happy ending Underwater, tout du bon, tout du lourd, tout du parfait… comme un parfum de « madeleines ».

Et je passe au personnage, à l’interprète qui retire son oreillette quand il pousse si bien la note, à l’artiste qui regarde dans les yeux tous ceux qui croisent son regard, au maître de l’impro qui utilise tout ce qui tombe sur la scène, un, deux, trois chapeaux, un collier tahitien autour du cou, un perle sur le front, un serre-tête fleuri qui lui donne un air de Frida Khalo, au performeur qui chante, se trémousse et danse danse danse… d’ailleurs elle lui a dit… « pourquoi tu gaches ta vie ? pourquoi tu gaches ta vie ? alors danse danse danse. »

Quelques jolis entrechats et sauts de carpe et le voilà plus d’une fois debout sur le piano. Ah oui le piano, plein d’ampoules d’éclairage, lumineux comme lui.

Et la foule crie Mika et Mika lui répond, parce qu’il parle Mika, il parle beaucoup, presqu’autant qu’il chante, il parle du cadre exceptionnel du Campo Santo, des retrouvailles avec le pays catalan, des chips au paprika, des voisins qui écoutent le concert dans l’immeuble d’à côté, joue avec eux, avec nous, il parle de la chaleur, et il chante I want Ice cream. Et nous aussi, on want Ice cream, il fait quand même bien chaud.

Après avoir fait monter sur scène quelques spectateurs ébahis pour un chœur improbable , avoir remercié les jeunes de tous pays de lui avoir donné leurs drapeaux en évoquant Paix, amour, égalité, il revêt la dernière des quelques 4 ou 5 vestes différentes de la soirée, et parce que « pour les choses sérieuses on s’habille spécial », il apparait en veste lamée pour « Grace Kelly ».

Dervich tourneur, Toréador ou gladiateur, sa cape fleurit vote dans l’air du Campo Santo ce jeudi soir et quand il reviendra Mika… à Perpignan, ou Argelès, ou Céret, ou ailleurs, il nous proposera c’est sur, encore une nouvelle mise en scène, encore de nouvelles découvertes, encore de nouveaux partages, et toujours cette voix exceptionnelle pour les love/ love/ me/ love/ love/ me, du plus exceptionnel des Roi des Fous… da di da di dou. 

Photos: Laurène Coranti

Texte: Josiane Coranti

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