Le Campo Santo ce soir là est prêt à rire, c’est d’ailleurs essentiellement, uniquement, complètement pour ça… rire… que le public est venu. 

Le job est défini… et la mission va s’accomplir avec talent, celui de Mohamed Nouar, celui de Mickaël Montadir et celui de Kévin, comme trois mousquetaires qui ouvriraient la route de l’humour à la quatrième, oui en l’occurrence ça sera une fille, celle pour qui, ce soir là le campo est prêt à rire, essentiellement, uniquement, complètement et qui arrive, où plutôt qui déboule pour s’emparer de nous. 

Et oui, c’est comme ça en déboulant sur scène qu’immédiatement Inès Reg, avec sa jolie voix et sa grande capacité à improviser et à se souvenir de tout ce qu’elle a entendu dans le jeu qu’elle joue avec le public, plonge dans nos vies, Et dès la première seconde, le Campo Santo rit, rit de bon cœur. 

Le mariage, le foot, une spectatrice du Campo qui doit partir consoler son bébé qui pleure, la téléréalité, Miss France, Beyoncé, les Fémen, la politique, une autre spectatrice qui raconte la demande en mariage de son mari un soir de finale de l’USAP, Inès Reg capte tout, vite et bien. Et la scène du Campo vibre de son énergie. 

Question : C’est la fée de la répartie qui s’est penchée sur son berceau ?, ou celle des bons mots, ou encore peut-être celle de « je me la pète pas moi…jamais » ? 

Plus elle se moque et plus elle nous convainc. C’est un vrai tour de force qu’elle accomplit… énergique, belle, jusque dans cette façon de tourner en dérision « le physique », qu’elle prétend ne pas avoir… Et pourtant elle est pas mal cette sexy girl.  Ah la la ne pas avoir de complexes qu’est-ce que ça fait du bien. 

Et quelques soient les vérités qu’elle assène, c’est à nous qu’elle parle et qu’elle dit vrai

Ce soir là, si Inès Reg s’est nourrie de notre énergie, nous nous sommes nourris de la sienne, jusqu’à ce discours de mariage, le sien, qu’elle lit en présence de « Kévin qui a mis des paillettes dans sa vie « , et qui nous fait dire que cette fille là, elle est… terrible… ment brillante. 

En tout cas merci à la famille des fées, merci Inès. 

Photos: Laurène Coranti / Pretty Pics

Textes: Josiane Coranti

Laisser un commentaire