En ce dimanche d’été le Campo Santo est plein à craquer. On est venus assister au concert de Véronique Sanson. Reporté de 2020 en 2021 le moment est enfin venu. 

La première partie, assurée par Justine Time, est déjà très prometteuse. Justine a étudié, entre autre, au Conservatoire de Perpignan, elle a été demi-finaliste de The Voice Kids, elle joue du piano, de la guitare, de la batterie, et nous entraîne à, à peine 18 ans dans son monde rock, pop et folk. Oui la soirée débute bien.

Et puis Véronique Sanson arrive. Presque discrètement, elle entre sur scène et nous offre son sourire magnifique qui nous emporte déjà et nous confirme que oui…nous allons passer une belle soirée.
Les musiciens sont déjà sur scène, prometteurs eux-aussi : Trompette, saxo, trombone, batterie, percussions, synthé… basse, guitare solo, trois choristes… et… le piano de Véronique. 

Silhouette menue, pantalon à damier, micro à la main, elle dit son bonheur d’être à Perpignan et de nous retrouver… Elle dit qu’elle espère que nous allons chanter avec elle, peut-être pas ses nouvelles chansons (on ne les connaît peut-être pas encore… quoique) mais les anciennes… tout à l’heure. Et on dit oui, oui à tout ce qu’elle veut, et on l’écoute tendre et jazzy, forte et mélodieuse, rythmée et romantique et on l’applaudit à chaque fois plus fort. 

Véronique Sanson enchaîne les titres tantôt debout, tantôt au piano, tantôt près du guitare solo, tantôt près des cuivres, tout est bien réglé. 

Et puis, seule sur scène, un de ses choristes au piano, voilà une intro qu’on reconnaît… et les mots… « j’m suis tellement manqué… j’m suis tellement fait mal », elle est bouleversante de justesse dans ses mots et dans sa voix. 

Il ne manquait plus qu’elle entame « Une drôle de vie » pour ne plus retenir le public venu la rejoindre sur le devant de la scène pour profiter de la cascade de succès que tout le monde attendait « Amoureuse » « Vancouver » « Rien que de l’eau » « Une nuit sur ton épaule »… et les autres.

Encore quelques coucous de ses mains, un sourire, une petite plaisanterie… « Je m’absente un peu, mais ne partez pas, d’ailleurs j’ai fermé toutes les portes, je reviens… ».

Et elle revient vite, joli chapeau et jolies bottines rouges pour nous offrir « Bernard’song » avant de clôturer, seule à son piano « Quand je n’aurais plus le temps de trouver tout l’temps du courage, quand j’aurai mis 20 ans… » 

A ce moment précis, c’est nous, chère Véronique, qui vous tirons notre révérence.

Photos: Laurène Coranti – Pretty Pic

Texte: Josiane Coranti

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